L’anacarde : Troisième pilier de l’économie béninoise

L’anacarde au Bénin constitue un enjeu majeur pour l’avenir du Bénin. Le montant total des revenus de la filière pourrait s’élever à des milliards de francs F CFA. Troisième pilier de l’économie nationale. Les Béninois doivent avoir un esprit de planteur de l’anacarde.

Delphine DEGLA

La filière d’anacarde : pilier de l’économie béninoise

Elle constitue un enjeu majeur pour l’avenir du pays. Si nous faisons passer sa production a des tonnes trois fois supérieure, il ne serait pas étonnant de voir le PIB de l’État augmenter. Si nous prenons compte de la valorisation de la pomme et du charbon végétal issue de la carbonisation des coques, la vente du baume de la coque peut servir dans l’industrie aéronautique.

Le montant total des revenus de la filière pourrait s’élever à des milliards de francs CFA bien au-dessus de ce que rapportent d’autres secteurs industriels phares du pays (Coton, Port Autonome de Cotonou). Cette augmentation de la contribution de la filière cajou au PIB aurait un profond impact sur l’ensemble des activités du pays. Il est clair que l’anacarde constituerait donc le 3e piler de l’économie nationale aux côtés du Port de Cotonou et du coton.

Incruster l’esprit planteur

Nous estimons qu’il est indispensable de faire naître chez les concitoyens une nouvelle mentalité, un esprit planteur. Cela consiste à mobiliser les Béninois et les autres acteurs potentiels pour qu’ils créent de nouvelles plantations et la modernisation du secteur en général.

Enfin, l’espoir de voir la production tripler en quelques années au Bénin ne pourra se réaliser sans que cet Esprit soit ancré dans les mentalités. Chaque Béninois s’y implique pour leur plus grand profit et celui de tous.

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